Je n'étais qu'une jeune ado lorsque "L'Esprit de famille" a été diffusé à la télévision mais le feuilleton m'a beaucoup marquée émotionnellement parlant, sans doute parce qu'il correspondait à ce que je ressentais dans ma propre famille et à ma manière de la voir : un doux cocon dans lequel il fait bon se blottir et parfois se réfugier quand on a des soucis. A l'époque la série m'a émue, attendrie, amusée et parfois attristée. Elle me renvoie aujourd'hui à de beaux souvenirs de cette époque bénie.
Composée de 7 épisodes de 52 minutes, elle a été diffusée sur TF1 du 17 septembre au 29 octobre 1982 à raison de un par semaine. Elle a été rediffusée ensuite en 1985 toujours sur TF1.
"L'Esprit de famille" raconte sur plusieurs années l'histoire de la famille Moreau : le père, médecin, la mère et leurs filles : Claire, Bernadette, Pauline et Cécile. "La Marette", leur grande maison en banlieue parisienne, est le théâtre des joies, des drames familiaux et des premières amours des quatre jeune-filles.
J'ai pu revoir les épisodes en dvd et j'ai passé de délicieux moments en me replongeant dans le quotidien de cette famille si attachante que j'avais perdu de vue depuis plus de 30 ans.
Je trouve que malgré son âge et son côté indéniablement daté (les décors, les vêtements, le jeu des acteurs etc...), elle n'a rien perdu de son charme et soulève des questionnements toujours d'actualité : la difficulté de grandir, les problèmes de l'adolescence, la place de la femme dans la famille et dans le monde du travail, la maladie, la recherche de l'amour et du bonheur etc...
Charles Moreau : Maurice Biraud
Charles est médecin généraliste (conventionné, il y tient !) et essaie de concilier son métier avec sa vie de famille, ce qui n'est pas toujours facile car il se laisse régulièrement déborder par le tempérament de ses quatre filles. Il aime fumer la pipe et jardiner.
On a vu très souvent l'acteur à la télévision et au cinéma, il a également participé à des pubs et il était même chanteur à ses heures, entre autre en duo avec France Gall. Il est décédé en 1982 à la veille de noël, quelques semaines seulement après la diffusion de la série. Il avait 60 ans.
La comédienne a également joué dans " Les Rois maudits", "La Chambre des dames" et dans diverses séries télé jusqu'en 1996 où elle a participé au tournage d'"Une Femme d'honneur" (photo de droite) :
Claire : Claire Dupray
Elle est surnommée "La Princesse" car elle est belle et délicate. Elle a 21 ans au début de l'histoire. Elle est très bohème, ne sait pas vraiment quoi faire dans la vie et se cherche, ce qui donne bien des inquiétudes à ses parents.
Parallèlement à ses études au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, Claire Dupray a suivi une formation en peinture et en céramique. Après quelques années consacrées au théâtre et au cinéma (elle a notamment joué dans "L'Avare" aux côtés de Louis de Funés en 1980), elle se concentre dorénavant à la sculpture et elle expose régulièrement.
Bernadette : Anne Teyssèdre
Après le cours Simon et le Conservatoire national supérieur d'art dramatique dans la classe de Michel Bouquet, l'actrice a joué au théâtre, à la télévision et au cinéma.
Elle a abandonné sa carrière d'actrice au milieu des années 90 pour des raisons de santé et s'est tournée depuis vers l'écriture.
Pauline :
Véronique Delbourg
Elle a 17 ans au début de l'histoire. Elle n’a pas de surnom particulier et elle n’aime pas son prénom. Elle est secrète, fragile, romantique et rêveuse. Sa passion est l'écriture et elle désire plus que tout devenir écrivain.
Tout au long des épisodes de la série, elle écrit l'histoire de sa famille sur un grand cahier, à la manière d'un journal intime. Elle en trouvera le titre dans le dernier épisode : "L'Esprit de famille".
Elle a également rédigé une "Lettre à ceux qui n’ont plus confiance" où elle rejette la surprotection de ses parents et exprime toutes ses incertitudes et ses désirs d'indépendance, c'est un texte magnifique. A lire ICI.
L'actrice (qui avait 23 ans en 1982) a joué dans plusieurs productions dont la plus connue est "A nous les petites anglaises" en 1975 où elle joue le rôle de la petite française Claudie, elle avait 16 ans. Après une carrière au cinéma et à la télévision qui s'étend de 1974 à 1991, elle se partage aujourd'hui principalement entre écriture et mise en scène de pièces et est psycho-thérapeute sur la région parisienne.
Parution dans un magazine de 1982
Cécile : Carène Ferrey
Elle est surnommée "La Poison". Elle a 12 ans au début de l'histoire. Elle mène la vie dure aux autres d’où son surnom. Très enthousiaste et espiègle, la benjamine de la famille n'a pas la langue dans sa poche et exprime tout haut ce que les autres pensent tout bas. Elle est fan de rugby et est collectionneuse de champignons mortels (photos ci-dessous). Elle a également un coeur en or et n'hésite pas à jouer les bons samaritains. Elle sauve par exemple Germain, le cheval préféré de Bernadette, de l'abattoir grâce à sa participation à une émission télé musicale.
Carène Ferrey (Khemi Ferrey) a joué dans une autre série en 1981 et un film en 1980 : "Mon oncle d'Amérique". Chanteuse et compositrice de musique de films, elle a interprété sœur Marie Thérèse dans "Sisters Act" joué en 2012 au théâtre mogador à Paris et aussi dans "Les Misérables'', ''Barnum'' , ''Tintin et le temple du soleil".
On la voit interpréter la chanson de la "Petite sirène" en 2008 ICI.
Denise Grey : la grand-mère
C'est la mamie idéale qu'on aimerait tous avoir. Elle est tendre, complice, rigolote et en même temps elle sait ce qu'elle veut et ne s'en laisse pas compter ! Elle habite en Bourgogne, à Montbard, avec son frère Alexis et sa fille Nicole. C'est la mère de Mme Moreau.
L'actrice avait 85 ans au moment du tournage. A la même époque (1980-82), on la retrouve dans ce même genre de rôle dans "La Boum" où elle jouait Poupette, la très sympathique arriére grand-mère de Vic/Sophie Marceau.
Denise Grey, qui a eu une très belle et longue carrière de 1913 à 1991, est décédée en 1996 à l'âge de 99 ans.
Pierre : Paul Barge
Pierre est un artiste, il peint des marines. C'est l'oncle de Béa, la meilleure amie de Pauline. Malgré le fait qu'il ait 40 ans, une compagne et une petite fille, il tombe amoureux de Pauline qui a 17 ans.
Paul Barge a tourné dans quelques films au cinéma, notamment aux côtés de Jugnot et Auteuil dans "Pour 100 briques t'as plus rien" en 1982 mais il a surtout travaillé pour la télévision, on le retrouve dans de nombreuses séries comme "Les Cinq Dernières Minutes", "Commissaire Moulin" ou récemment " Plus belle la vie". Il a été également la voix des premiers "Fort Boyard" sur Antenne 2 en 1990.
Paul Démogée : Erik Colin
C'est le second amoureux de Pauline, il a 31 ans. C'est un écrivain relativement célèbre dont Pauline fait la connaissance pendant les vacances de Noël chez sa grand-mère en Bourgogne. Il marche avec une béquille après un accident de chasse quand il avait 18 ans, ce qui a ruiné ses espoirs de nageur de haut niveau.
On connait bien la tête d'Erik Colin mais en plus jeune et avec des moustaches puisqu'il était le Lieutenant Duvauchel dans "Mais où est donc passée la septième compagnie ?" (1973) et "On a retrouvé la septième compagnie" (1975). Il a joué dans plusieurs séries télé mais il est surtout connu pour sa belle voix grave. Il a doublé en effet un nombre très impressionnant d'acteurs et de personnages télé, notamment Michael Douglas ("A la poursuite du diamant vert"), Hugh Laurie (Stuart Little) ou James Gandolfini (Les Soprano). Dans les dessins animés, il a incarné entre autre Tactimor dans "Télétactica" ou Patrick l'Étoile de mer dans "Bob l'éponge".
Il est décédé le 15 novembre 2013 à l'âge de 66 ans.
Antoine : Jean-François Garreaud
Stéphane : Luc Etienne
Il veut épouser Bernadette malgré l'avis de ses parents, les Saint-Aimond, qui sont des grands bourgeois (interprétés par François Perrot et Martine Sarcey).
Béa : Dorothée Jemma
Elle vit seule dans un grand et luxueux appartement. Sa mère est partie et son père, diplomate, n'est que très peu présent auprès de sa fille.
La comédienne est notamment la voix française de Jennifer Aniston, Melanie Griffith et Heather Thomas (Jody dans "L'homme qui tombe à pic"). Elle est également la voix de Sally dans "L'Étrange Noël de monsieur Jack".
Les voisins des Moreau : les Tavernier
L'acteur se nomme André Dupon, il a quelques films et séries à son palmarès jusqu'en 1993 ("Jean de Florette", "Manon des sources", "Marie Pervenche" ou "Le château des oliviers").
La grande demeure des Moreau tient un rôle à part entière dans la série elle aussi. C'est un doux refuge où il fait bon vivre. Elle est située à la campagne du côté de Pontoise, à 25 kms de Paris, et est entourée d'un grand et beau jardin avec bassin et verger que Charles Moreau entretient avec bonheur. Elle est au bord de l'Oise ce qui donne aux uns et aux autres l'occasion de se promener au bord du fleuve par moment.
L'auteur raconte que dans la saga, elle avait rebaptisée la maison "La Marette" (son vrai nom est "Les Sources"), en raison du petit bassin qu'elle trouvait joli. Lorsque plus tard elle a acheté sa maison, ses filles ont tenu à lui donner le nom de celle de "L'esprit de famille".
Celle de Bernadette, avec des posters de chevaux sur les murs, est au sous-sol. Celle de Pauline est au second étage, sous les toits, c'est un grenier aménagé. Cécile a élu domicile dans une toute petite pièce au même étage, elle a couvert les murs de posters de rugby. Quant à Claire, elle est au premier, à côté des parents et surtout de la salle de bain !
La série a été réalisée par Roland-Bernard. Son vrai nom est Bernard Rouland, il est le frère aîné de Jean-Paul Rouland et Jacques Rouland que nous connaissions bien à la télévision. Il a également réalisé des épisodes des "Cinq Dernières Minutes" (1958 et 1967) ainsi que la série "Nans le Berger" (1974) que l'on regardait chez moi quand j'étais toute petite et dont j'ai des souvenirs plutôt flous.
Le feuilleton a été tourné en 1981, d'abord en France. A Paris, dans le Val d'Oise (à Jouy-le-Moutier et Pontoise), en Bourgogne (et en Bretagne (à l'Île-de-Bréhat). Puis en partie aux Etats-Unis (à San Francisco).
Jouy-le-Moutier
Voici "La Marette" aujourd'hui. Elle se situe au 7bis rue de la Fontaine Bénite à Jouy-le-Moutier (Île-de-France).
La propriété a été scindée. Le mur d'enceinte n'existe plus.
Le portail en métal vert que l'on aperçoit dans la série existe toujours mais fait partie de la propriété voisine.
Ci-dessous l'arrivée des 4 filles à "La Marette". Et dessous une photo actuelle de la rue.
Le portail de "La Marette" que pousse Bernadette pour rentrer dans la propriété. Et dessous le même portail aujourd'hui.
Le portail au premier plan et "La Marette" au fond, sur une propriété séparée.
Vézelay
La scène où Paul et Pauline comptent les lumières a été filmée depuis les remparts de Vézelay dans l'Yonne.
Le village qu'on y aperçoit et où s'allument les maisons est Saint-Père-sous-Vézelay.
Ci-dessous à gauche, Pauline sur les remparts de Vézelay, elle regarde .
A droite, une vue actuelle depuis ces même remparts.
Noyers-sur-Serein
Ci-dessous à gauche, l'arrivée en voiture de la famille Moreau à Noyers-sur-Serein.
A droite le même porche sous lequel on passe pour entrer dans le village.
Petite anecdote à propos de la cité médiévale de Noyers-sur-Serein : c'est également dans ce joli petit village qu'a été tournée en partie une scène de "La grande vadrouille". On y voit Bourvil et Louis de Funès de nuit en cavale poser leurs bicyclettes contre un mur et se glisser dans une auberge en plein banquet SS. Plus de détails ICI.
Vue actuelle de la cité médiévale et dessous on reconnait l'arcade dans "La grande vadrouille".
Encore plus insolite : début 1984, le clip de la chanson "New Moon on Monday" du groupe anglais Duran Duran a été également tourné dans les rues du village.
Ci-dessous, deux images extraites du clip où on aperçoit les fameuses maisons médiévales.
En 2009, 2011 et 2012, Noyers a servi de décors pour plusieurs épisodes de la série "Une famille formidable", diffusée sur TF1.
La chanson participe pleinement au charme du feuilleton. Elle est interprétée par Vava, de son vrai nom Valentine Saint-Jean, qui a fait partie du Big Bazar de Michel Fugain.
Le morceau a été composée par Roger Candy et Jean Bouchéty qui ont beaucoup travaillé également avec Michel Fugain et son groupe.
Le thème musical est décliné en version lente et triste ou au contraire rapide et légère au grè de l'histoire.
Un 45 tours est sorti pour le générique, je l'ai trouvé avec joie il y a quelques années déjà.
J'aime beaucoup les paroles de la chanson qui accentuent le côté doux et nostalgique de la série :
"On a joué a la Marette dans le secret des contre-jours.
On cachait nos premières amours
Comme nos premières cigarettes.
Aidez-moi, à sortir des jeux d'enfance,
À me passer de mon passé, à partir parmi les blasés,
En conservant mon innocence"
On peut voir Vava dans le 1er épisode de la série (ci-dessous), elle est chanteuse sur le plateau du jeu télévisé auquel participe Cécile
Vava a sorti des 45T pour enfants et un 33T reprenant des génériques TV (ICI).
Film
A noter qu'il y a eu un film s'appelant "L'esprit de famille" en 1979, tiré de la série et réalisé par Jean-Pierre Blanc avec Michel Serrault, Nicole Courcel, Pascale Rocard, Jean-Marie Proslier.
Dave y joue son propre rôle, lors de l'émission télé, aux côtés du célèbre animateur radio de RTL André Torrent.
Il a également composé la musique du film. Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir un extrait vidéo d'une interview par France Roche.
Le 45 tours de la musique du film avec la chanson originale de Dave "Mieux t'aimer".
Photo de Famille : les comédiens avec Dave autour du metteur en scène Jean Pierre Blanc.
Ci-contre à droite Janine Boissard en avril 2015
Pauline est la narratrice des quatre premiers tomes puis c'est Cécile pour les deux derniers. Le premier roman présente la famille et plante le décor, chacun des livres suivants se concentre plutôt sur le parcours d'une des filles.
L'histoire est inspirée de la propre vie de Janine Boissard. Elle a pris des traits de caractère des gens qui l'entouraient, notamment de sa propre famille. Elle a eu elle-même quatre soeurs et un frère, et elle est mère de deux filles et deux garçons. Le fait d'avoir des adolescents autour d'elle et de les écouter parler lui a permis de donner un ton très moderne à son récit.
Au départ elle voulait faire une nouvelle version des "Quatre filles du docteur March", elle avait même songé à nommer son roman "Les quatre filles du Docteur Moreau" et puis son éditeur lui a suggéré de l'appeler "L'esprit" de famille" qui collait parfaitement à l'histoire.
J'ai pris un énorme plaisir à lire ces romans qui sont écrits avec poésie, tendresse et sincérité, je les ai même dévorés ! Je les ai lus avant de revoir la série afin de pouvoir mieux comparer le texte et son adaptation pour la télévision.
On sent que l'adaptation a été faite par l'auteur elle-même et qu'elle a apporté un soin tout particulier au script pour que chaque petite particularité soit ajoutée.
Ce qui fait le plus défaut dans la série télé, ce sont les pensées de Pauline et ses émotions puisque les romans sont écrits à la première personne. C'est d'ailleurs ce qui m'a plu à la lecture car on se sent beaucoup plus proche d'elle. Mais c'est compensé par autre chose que j'ai énormément apprécié : les images d'ambiance de la fin des années 70 et du début des 80's où tout me rappelle de tendres souvenirs d'enfance : les vêtements, la déco, les éléments du mobilier etc....
J'ai trouvé ça formidable de revoir la tapisserie bien typique 70's, le canapé en velours, le fameux téléphone gris Socotel, la télé imitation bois, le vieux transistor, le polaroïd (voir photo avec Charles Moreau plus haut à droite) et toutes les voitures dans la rue, les 2 CV, 4L, GS, R12 et autres 305 pour ne citer qu'elles.
Je me suis sentie complètement immergée dans un univers que je connaissais bien et qui m'était très familier et chaque épisode a été pour moi une occasion d'être transportée dans une bulle apaisante (comme je l'avais été pour "Papa Poule").
J'aime aussi la façon dont elle tombe amoureuse de Pierre puis de Paul, s'attachant beaucoup plus à leur personnalité, leur âme et leur sensibilité qu'a leur physique (au départ en tout cas), avec une attirance indéfinissable, troublante et enivrante.
A l'époque, je vibrais aux émotions de Pauline et à travers son coeur si romantique, il en est toujours de même aujourd'hui, 30 ans après, mais avec plus d'intensité.
Il faut ajouter qu'en plus de la tendresse et de l'émotion, il y a aussi beaucoup d'humour dans la série (romans et feuilletons), on passe souvent des larmes aux rires, et vice versa, au grè des petits malheurs et des grands bonheurs de la famille Moreau.
Ce qui est vraiment fantastique, c'est que chacun peut y puiser quelque chose, se replonger dans une situation qu'il a connu et se reconnaitre dans le caractère de l'un ou de l'autre des personnages, notamment des 4 filles car elles ont chacune un tempérament bien à part.
Ce que j'aime avant tout et ce qui en ressort au final, c'est que l'amour familial est capital pour l'équilibre et la construction des enfants et qu'il faut profiter de chaque instant passé auprès de ceux que l'on aime.
Comme il est écrit dans le roman : "Avoir l'esprit de famille, c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres".
J'aime également beaucoup cette très belle phrase de Pauline qui me parle tout particulièrement :
"Moi je crois qu'on garde toute sa vie, en soi, l'enfant qu'on a été. On a beau l'habiller de sérieux, de principes, de responsabilités ou d'insouciance, il est là, et vous regarde de son regard d'avant. Vous ouvrez la fenêtre, il passe ; il sommeille dans cette odeur, danse derrière les yeux fermés, rit entre les larmes et quand on l'attend le moins, un vent le porte jusqu'au coeur".
Une chose est sûre, je retournerai voir les Moreau régulièrement et toujours avec le même plaisir pour m'immerger dans leur joie et dans leur tendresse bienfaisantes.
Pour conclure, voici le générique accompagné d'un diaporama que j'ai fait avec de nombreuses images tirées des 7 épisodes (à ne pas regarder si l'on n'a pas vu la série ou lu les livres pour ne pas se gâcher l'intrigue de l'histoire)
Pour info, le feuilleton édité chez Koba Video est disponible en une édition double DVD avec en prime une interview touchante et très intéressante de Janine Boissard.
Merci beaucoup au site du cinéma français TOUT EN IMAGES ! : http://php88.free.fr/bdff/
et à Annuséries.com : http://www.a-suivre.org/