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Les petits dossiers des Copains d'abord

Les petits dossiers des Copains d'abord

Souvenirs des années 70-80's : pubs, ciné, émissions télé, séries, dessins animés, jeux, jouets, produits disparus, bonbons, petites douceurs régressives, Casimir et l'île aux enfants

Publié le par Les Copains d'abord
Publié dans : #Ciné

"Sans peur et sans reproche" ou la vie du chevalier Bayard revue et corrigée à la sauce humoristique par Gerard Jugnot en 1988 !

 
Voilà un film que j'aime beaucoup et qui me fait vraiment rire mais qui n'est pas très connu. En tout cas quand j'en parle autour de moi, peu de gens l'ont vu.

Ce n'est certes pas un grand chef d'oeuvre, l'humour ne vole pas bien haut mais si on considère que le cinéma reste du divertissement alors ce film remplit parfaitement sa mission avec sa formidable brochette d'acteurs. Tour à tour film historique, film de cape et d'épée, film romantique ou comédie décalée, on ne s'y ennuie pas une minute.
 
 

 
 

L'histoire avec une grande hache !
 
En 1494, sous les yeux du roi de France Charles VIII et de la duchesse Blanche de Savoie, le capitaine Bellabre est ridiculisé au cours d'un tournoi par un jeune inconnu, Pierre Terrail.  Pour se venger de lui et pour le détourner de son amour impossible pour la belle Duchesse de Savoie, Bellabre décide de le prendre sous sa coupe et de lui faire connaître les dures réalités de la guerre pendant la campagne d'Italie. Mais il va être progressivement supplanté par les prouesses de son protégé qui va devenir le fameux chevalier Bayard. Il décide alors de se dévouer entièrement à la gloire du futur "chevalier sans peur et sans reproche".

 
Pléiade d'acteurs
 
Le chevalier Bellabre : Gérard Jugnot
Bellabre est un des capitaines de l'armée du roi. Il est teigneux, calculateur et paillard. Il a perdu une main lors d'un tournoi et porte un crochet à la place.
Il semblerait que ce personnage, qui n'a jamais existé historiquement parlant, soit un clin d’œil à la série télévisée "Bayard", réalisée par Claude Pierson en 1964, où Victor Lanoux incarnait un écuyer nommé Bellabre. Les rôles étant inversés dans ce film puisque c'est Bayard l'ecuyer et Bellabre le chevalier.

 
Pierre Terrail de Bayard : Rémi Martin
Si on s'en tient à l'histoire avec un grand "H", le chevalier Bayard est né en 1476, ce qui lui fait 18 ans dans le film. Il n'était pas ecuyer mais au contraire issu d'une famille de la noblesse.
Jeune-homme fougueux et déterminé, il est fou-amoureux de la Duchesse Blanche. Il défend les vraies valeurs de la chevalerie, tous les viols, pillages et tortures dûs à la guerre l'écoeurent.
Je n'aime pas trop le jeu de cet acteur, je trouve qu'il en fait trop dans ses tirades, c'est peut-être voulu, je ne sais pas mais en tout cas ce surjeu le dessert un peu. Il n'a pas eu une grande carrière en dehors de ce rôle-là.

 
Blanche de Savoie : Ann-Gisel Glass
En fait il s'agissait de Blanche de Montferrat, à l'époque duchesse douairière de Savoie. Il n'a jamais été vérifié qu'elle ait eu une quelconque relation amoureuse avec Bayard.
Douce et reservé, Blanche est amoureuse de Pierre mais n'ose se l'avouer. 
Ann-Gisel Glass a joué dans pas mal de films et téléfilms mais n'est pas très connue en tant qu'actrice.

 
Jacques de Mailles : Gérard Darmon
L'écrivain a vraiment existé. Il est l'auteur de l'ouvrage "La très joyeuse et très plaisante histoire du gentil seigneur de Bayart" qui relate la vie de l'illustre chevalier français (il y a bien un "t" au lieu d'un "d" dans le titre de l'ouvrage).
Dans le film, il joue un écrivain-poète homosexuel, une sorte de ménestrel version "cage aux folles", je le trouve génial dans ce rôle qu'il fait à la perfection !

 
Le roi de France Charles VIII : Patrick Timsit
C'est le cousin de Blanche de Savoie. Il est vraiment mort bêtement comme dans le film au château d'Amboise en 1498 après avoir violemment heurté du front un linteau de pierre de la galerie Hacquelebac, un lieu où tous les courtisans faisaient leurs besoins naturels ! 
Ce rôle n'était que le deuxième au cinéma pour l'humoriste. Dans le film, il joue un roi bon vivant aimant le sexe faible. Il dit constamment "certes, certes". Cela fait des années que je le dis aussi mais personne ne saisit que c'est une référence à ce film !

 
Le roi de France Louis XII : Martin Lamotte
Il succèda à son cousin Charles VIII à la mort de celui-ci le 7 avril 1498. 
Martin Lamotte joue un roi souffreteux et toussant sans arrêt. Apparemment le vrai monarque était plutôt chétif et souffrait d'une grave maladie.

 
Alfonso de Sottomayor : Roland Giraud
Un marquis connétable au service du roi d'Espagne Ferdinand le catholique. J'ignore s'il a vraiment existé, je n'en ai pas trouvé trace.
Roland Giraud est excellent dans ce rôle de noble espagnol tortionnaire cruel et cultivé qui use d'un humour sadique !

 
Mignard de Parthode : Ticky Holgado
Le suivant de Bellabre, inventeur et médecin. Son grand plaisir est de pratiquer des saignées sur son maître pour le libérer de ses mauvaises humeurs.
Ticky Holgado n'ayant qu'un petit rôle avec Mignard, et n'aimant pas rester inactif, en joue plusieurs autres, notamment un marmiton bossu dans la scène de la chasse aux rats dans les cuisines.

 
Jeanne : Victoria Abril
La Dame tombe amoureuse de Bellabre à force de se faire violer par lui !
A deux reprises dans le film, on voit les seins de Victoria Abril.

 
Frère Grégoire : Bruno Carette
Son rôle est très court mais il y est excellent.

 
Verdiglione: Michel Blanc
Un chirurgien italien dont l'accent est à couper au couteau. Michel blanc est méconnaissable avec son teint halé et ses longs cheveux noirs.

 
Il y a également Josiane Balasko qui joue une servante leste de la main. Anémone qui est Rose (une gente Dame qui veut bien se faire violer mais ne veut pas qu'on emporte ses bijoux !), Gérard Klein qui est le Chevalier De Fougas, Romain Bouteille qui est François de Paule (confesseur de Charles VIII) et Jean-Louis Foulquier qui est Louis d'Ars (connétable de Charles VIII).

 
 
Tournage
 
Ce film est le troisième de Gérard Jugnot en tant que réalisateur après "Pinot simple flic (1984) et "Scout toujours" (1985).  Il l'a coécrit avec Christian Biegalski et Jean-Bernard Pouy.
Jugnot raconte dans le magazine "Première" d'août 1988 : Il y a longtemps que je voulais faire un film de cape et d'épée, c'est notre western à nous. Et j'ai trouvé que ce serait plus drôle de l'enraciner dans la vérité historique, qui est toujours plus riche que ce qu'on peut inventer. Mais ce ne sera pas un nouveau "Charlots mousquetaires", j'ai horreur de l'opérette".
 
C'est une belle performance d'être à la fois devant et derrière la caméra. Peu d'acteurs se sont lancés dans ce genre de défi, il faut être partout à la fois et ne rien laisser au hasard. Il dit à ce propos "J'ai le rôle d'un teigneux. Ça me permet de me vider de la nervosité naturelle que j'ai sur un tournage".

Le film a été tourné au Portugal, les prix y étant apparemment bien plus avantageux pour les équipes françaises.  Le budget total était de 32 millions de francs.

Les galeries du monastère de Santa Maria d'Alcobaça, au nord de Lisbonne, ressemblent beaucoup à celle du château d'Amboise construit par Charles VIII à la fin du XVème siècle.
C'est là qu'ont été tournées les scènes de la mort du roi Charles VIII et de l'opération du pauvre malheureux par Michel Blanc (voir plus bas).

A gauche Santa Maria d'Alcobaça, à droite la scène du film censée se passer au château d'Amboise :

C'est également dans les gigantesques cuisines de cette abbaye cistercienne qu'a été tourné la scène de la chasse aux rats. Ci-dessous Gérard Jugnot pendant le tournage avec Ann-Gisel Glass à gauche en train de réajuster sa robe et sa dame de compagnie debout sur la table :
 
Le magnifique château que l'on voit au début du film avec le combat de joute est celui d'Obidos, une ville à l'ouest du Portugal. Le monument ainsi que ses remparts sont parfaitement bien conservés depuis 1527, ce qui en fait un lieu très prisé des tournages moyenâgeux.
 
Ci-dessous le dessin et la première image du film puis deux photos actuelles du château d'Obidos.


Jean-Louis Povéda, le chef décorateur, a fait un remarquable travail sur les différents lieux de tournage pour coller au maximum au contexte historique : 28 décors au total !
Quant à Gérard de Battista, le directeur de la photographie, il a également fait de très beaux éclairages qui mettent en valeur les lieux et les acteurs.


Les costumes et maquillages sont aussi très riches et très travaillés, les acteurs ont les dents noircies, portent de magnifiques tenues d'apparat ou de combat (700 pour le film !) et bien sûr pour la plupart des perruques (mention spéciale à la magnifique coupe au bol de Jugnot !).
Les armures étaient en partie en latex pour que les acteurs soient un peu plus libres de leurs mouvements et ne se fassent pas mal en tombant.
 
Le maquillage avec les fausses blessures et le faux sang a beaucoup amusé les acteurs, à l'image de Michel Blanc qui tripote les boyaux sanguinolents du pauvre malheureux sur sa table d'opération... toujours avec beaucoup de dérision, ce qui atténue la barbarie de la scène.

  
Ci-dessous : entre deux prises, Gérard Jugnot et Rémi Martin s'amusent à "faire souffrir" le patient (Jacques Delaporte).


 
Pour les scènes de bataille, il n'y avait que 200 figurants alors qu'en réalité, à l'époque de Charles VIII, ils étaient des milliers à combattre. Gérard Jugnot a dû user d'ingéniosité avec ses 8 cascadeurs pour donner l'impression qu'il y a de l'action.
Il a eu l'idée par exemple de faire accoucher la duchesse Blanche pendant la bataille de Garigliano, déviant ainsi l'attention des spectateurs qui étaient capitivés autant par les combats que par la naissance du bébé.
 
Ci-dessous répétition pour la bataille de Garigliano avec Gérard Darmont, Gérard Jugnot et Victoria Abril.
La musique de la bande-originale est d'Yves De Bujadoux.
 
Le film est sorti en salle le 14 décembre 1988 et fut malheureusement un gros échec. Pour donner un ordre d'idée, il y a eu 105 503 entrées à Paris (nombre total d'entrées en fin d'exclusivité) contre 535 651 pour "Pinot simple flic".

 
Best of répliques
 
- Bayard : "Moi qui voulais mourir couvert de gloire"
  Bellabre "et ben tu vas mourir couvert de merde"
 
- Jacques de Maille : "Horreur c'est Sottomayor, ses amis l'appellent le charognard... et ce sont ses amis hein !"
 
- Bellabre : "...et oui, qu'est-ce que tu veux... on viole, on viole... et on s'attache."
 
- Charles VIII (parlant à Bellabre dans son bain avec une charmante demoiselle en pleine apnée) : "cette jeunesse, quel appétit"

Cette jeunesse quelle appétit  
- Bellabre : "Et voilà, c'est reparti comme en 94 !"
 
Taille moi une plume- Jacques de Maille (parlant à son aide) : "tiens, taille-moi donc une plume"
 
- Sottomayor : "Dès le petit matin les corbeau commencent par picorer les yeux d'abord, ils en sont friands. Cela fait un bruit étrange, d'une très grande beauté"
  Bellabre : "oui ça va, on verra bien"
  Sottomayor "et non justement vous ne verrez plus"
 
- Bellabre : "Ce Bayard, il a quelque chose de plus que moi"
  Mignard : "eh oui, il a les deux mains lui !"
  Bellabre : "Mignard, tu sais ce qui me gêne le plus avec ce crochet ? C'est que je n'ai jamais pu t'étrangler".  
 
- Bellabre (dicte à De Maille) : "... nous ne cessons d'harceler l'ennemi et déjà en la contrée on commence à nous nommer nous, messire Poquière de Bellabre,... le chevalier...euh . tu me trouves quelque chose de ronflant..."
 Jacques de Maille : "Le chevalier blanc ?"
  Bellabre : "non" 
  Jacques de Maille : "Capitaine Crochet ?"
  Bellabre :Tu le veux dans la gueule ?"

- Bellabre (tenant une tête coupée dans sa main) : Qu'est-ce qui me prouve qu'il est espagnol ? Il peut même pas répondre ! Se habla espagnol ? Chorizo ? Corrida ?... Nada !"

 
Voilà, j'espère que cet article vous aura donné envie de voir ce sympathique et méconnu "Sans peur et sans reproche". Comme vous l'aurez compris, ce film est décalé et parodique, avec beaucoup de clins d'oeil et de dérision, il y a un peu de l'absurde des Monty Python aussi parfois. Il verse dans le mauvais goût par moment, voire dans la vulgarité... disons qu'il est sympathiquement ringard avec toute la tendresse que le mot ringard possède à mes yeux bien entendu. Bref j'adore ce film !
 
Pour terminer, voici la bande-annonce d'époque, elle est également sur le dvd. Je ne la trouve vraiment pas terrible, surtout avec cette voix off... elle ne rend pas honneur au film.

 
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Y
j'avais vu ce film au ciné en 1988, sans en savoir rien;<br /> sur grand écran, le passage de l'image du "générique" à la réalité était bluffante !<br /> Pour moi, ça restera tjrs notre "Western Sergio Leone" à nous :<br /> je n'ai jamais vu de film historique aussi réaliste : <br /> effectivement, les joutes à 100km de Paris; en Octobre, c'était forcément pluvieux, boueux, venteux, froid.... Les chevaliers en armure pesaient 200 kilos, ne montaient PAS sur de fins étalons anglo-arabes, ne pouvaient pas se relever, courir, sautiller... <br /> Ce film a été une révélation pour moi ! Après lui, je n'ai jamais pu voir un film de chevalier de la même façon ! <3 <3<br /> (Parmi mes répliques cultes : "Alors là, je dit MESSIRE Mignard !!" :-D
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N
"MESSIRE Mignard" ah ah ah, oui excellent, j'entends le son de la voix en lisant la réplique, j'adore moi aussi, merci pour ton message et tes souvenirs Yannick !
N
Ce film est pour moi un petit bijou car :<br /> - il fait ressortir bien des réalités de l'époque, crues à nos yeux, tout en se divertissant ;<br /> - le jeu naturel des acteurs, y compris 'Bayard'. Il ne sur-joue pas, car devant être un chevalier sans reproches, noble ou en passe de le devenir, il se doit d'avoir une intonation adaptée ;<br /> - et il faut le dire, un film vraiment intelligent qui m’a créé de franches émotions. Merci
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N
Bonjour Nandy, merci pour ton message, ravie de savoir que je ne suis pas la seule à apprécier ce chouette film ! :-)
I
J'ai revu ce film il y a quelques mois.<br /> Il a pas si mal vieilli que ça en plus. Toujours aussi désopilant !<br /> Ce que j'aime aussi, c'est l'impression de trouver des bases de Kaamelott...<br /> Une réplique que j'adore aussi :<br /> Bellabre : "V'la Sotomayor ! Planque la Blanche !"
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N
Bonjour Imaginos,<br /> ravie de trouver quelqu'un qui aime ce film également et qui le trouve drôle !<br /> Ah oui c'est vrai, excellente réplique de Bellabre !!! :-D
N
Très heureuse de partager cet avis avec toi Fred, merci pour ton comm' bien sympathique.
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M
Merci pour l'article Didile,j'adore ce film et pourtant je ne suis<br /> pas un grand fan de Jugnot,mais la je reconnais que pour celui ci<br /> je me suis bien marré,et Gerard Darmon est a mourir de rire.
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N
Merci beaucoup Prunelle, c'est très gentil d'y avoir pensé ! J'ai mis un petit article en ligne aujourd'hui à cette occasion. ;-)
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P
ah oui ça fait envie !<br /> avec un jour d'avance, bon bloganniversaire si les infos sont exactes !
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N
Coucou Willy ! J'ai 2-3 idées mais j'écris peu sur les films en général car il y a déjà des tonnes d'articles sur le net, difficile de faire dans l'inédit, je préfère écrire des articles sur des<br /> sujets bien moins développés comme les pubs, certains jouets ou vieilles séries télé.
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W
coucou, un autre film bientôt ?
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N
Tu as raison Willycat, d'ailleurs par moment c'est limite ! Mais bon, y'a rien à faire j'adore ce film ! ^^
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W
Bonjour,<br /> J'aime bien aussi ce genre mais faut avoir du talent sinon ça tourne au nanar. Jugnot s'est bien débrouillé.
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N
Ce film est pour moi un petit bijou car :<br /> - il fait ressortir bien des réalités de l'époque, crues à nos yeux, tout en se divertissant ;<br /> - le jeu naturel des acteurs, y compris 'Bayard'. Il ne sur-joue pas, car devant être un chevalier sans reproches, noble ou en passe de le devenir, il se doit d'avoir une intonation adaptée ;<br /> - et il faut le dire, un film vraiment intelligent qui m’a créé de franches émotions. Merci.

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Dernière mise à jour : 27 décembre 2024

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Je m'appelle Nathalie, je suis née en 1970 et j'habite en banlieue bordelaise. Depuis toujours je suis passionnée par ce que j'appelle l'archéologie de l'enfance. J'aime entraîner avec moi d'autres nostalgiques dans un grand tourbillon des souvenirs afin de leur faire revivre ces deux magnifiques décennies.
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La vie n’a pas d’âge
La vraie jeunesse ne s’use pas
On a beau l’appeler souvenir,
On a beau dire qu’elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,
Tout ce qui est vrai reste là.

Jacques Prévert


 

 

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