Aujourd'hui, 29 août 2023, un article sur moi et mon sapin Pif Gadget est paru dans le journal "Charente Libre". Claude Richon, le correspondant de presse de Charras (le petit village de Charente où se trouve mon arbre) m'a en effet contactée il y a quelques jours car il trouvait mon histoire intéressante et touchante. Voici donc son article illustré des photos que je lui ai fait parvenir.
L'article est en ligne ICI mais il faut être abonné pour le lire en entier, le voici donc retranscrit.
Une brindille reçue en cadeau avec la revue “Pif Gadget” recelait une surprise de taille. 41 ans plus tard, nous avons retrouvé celle qui l’avait planté, ainsi que le sapin devenu grand.
C’était en 1982, la petite Nathalie Rabier qui habitait Angoulême avec ses parents n’avait alors que 12 ans. Et comme beaucoup d’enfants de son âge, ses parents l’avaient abonnée à la revue Pif Gadget qui outre ses bandes dessinées qu’appréciaient beaucoup les enfants, avait la particularité d’inclure dans son édition hebdomadaire un jouet ou gadget dont les plus anciens se souviennent encore.
Cette année-là, l’édition N° 714 de décembre proposait comme gadget un objet insolite et inattendu, mais de saison. Emballée dans un blister en plastique, une petite bouture de sapin de Noël d’une dizaine de centimètres de long accompagnée des conseils de plantation, faisait office du fameux gadget. « Avec l’aide de mon grand-père maternel, Adrien Chambon, qui avait une maison de vacances à Charras, nous avons planté cette brindille dans un pot de fleurs, sans trop de conviction », raconte la quinquagénaire aujourd’hui maman. « Mais très vite le mini-sapin a pris de l’ampleur, et nous avons décidé de le transplanter en pleine terre, chez mes grands-parents paternels qui habitaient Charras et qui avaient un grand jardin derrière la maison où il y avait déjà des arbres plantés par le grand-père qui était menuisier », développe la jeune femme qui réside aujourd’hui à Bordeaux.
L’arbrisseau s’y est plu et la fillette le voyait grandir étonnamment vite à chaque fois qu’elle rendait visite à ses grands-parents pour les vacances.
« Je l’ai regardé grandir toutes les vacances passées chez eux, devenir de plus en plus grand et vigoureux et finir par me dépasser allégrement pour ne plus s’arrêter », raconte Nathalie Rabier encore étonnée qu’une si petite brindille de rien du tout soit devenue un géant.
En photo : Nathalie est ses grands-parents à Charras.
Un géant d’une quinzaine de mètres
Les hasards de la vie et professionnels ont plus tard éloigné la petite Nathalie de la Charente qui n’a plus revu son sapin pendant longtemps. Il a fallu une circonstance malheureuse, les obsèques de sa grand-mère, pour qu’elle y revienne en 2014. Et retrouve son sapin dans ce qui fut le jardin de la famille Rabier, un couple d’artisans bien connus à l’époque, aujourd’hui racheté par la commune et transformé en parc de détente et de jeux pour enfants.
« En 2022, pour ses 40 ans, je suis allée à Charras pour vérifier qu’il était toujours là, et c’est avec un grand bonheur que j’ai pu constater qu’il tenait le coup et se dresse toujours aussi fièrement parmi d’autres arbres dans le petit parc. J’ai même eu du mal à le reconnaître », assure-t-elle.
« C’est pour moi un symbole du temps passé, un symbole de mon enfance qui me rappelle de bons souvenirs chez mes grands-parents », conclut Nathalie Rabier qui aimerait bien qu’une plaque explicative soit apposée au pied de l’arbre. La mairie de Charras contactée ne serait pas contre cette idée et va réfléchir à sa faisabilité.
Claude Richon, correspondant Charente Libre.
Encore plus amusant, le lendemain de la parution de l'article, dans le même quotidien, j'apparais dans un dessin de Dominique Goubelle qui illustre tendrement mon histoire.
Mon beau sapin , roi des journaux ! 🌲
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Pour aller découvrir le dossier complet que j'ai consacré à mon sapin Pif Gadget, cliquez sur l'image :