Après les chewing-gums, les glaces et les barres au chocolat, j'ai envie aujourd'hui de parler des sucettes et autres bonbons à suçoter qu'on appréciait énormément quand on était mômes. Certains ont malheureusement disparu mais beaucoup d'autres existent encore, on peut les trouver dans certains magasins de bonbons et surtout sur le net.
Si jusqu'aux années 70 il n'y avait pas beaucoup d'originalité dans les formes (rondes ou pointues, le choix se limitait à ça), avec les années 80 sont arrivées de nombreuses formes originales et rigolotes.
Voici de quoi rappeler de savoureux souvenirs à tous les gourmands nostalgiques !
La sucette a pris ensuite le nom de Pégé (P.G.), d’après les initiales de la marque. La vraie Pégé est au caramel, mais elle existe aussi parfumée aux fruits.
L'entreprise est célèbre pour son présentoir, une tête de Pierrot qui est encore utilisée de nos jours. Elle a été aussi l'une des premières à envelopper ses bonbons dans du papier imprimé. Pierrot gourmand vend cent quarante millions de sucettes chaque année.
Ci-dessous à droite une photo de moi bébé dans mon landeau avec une sucette Pierrot Gourmand au caramel dans la bouche.
Il y a aussi bien sûr Chupa Chups, l'incontournable reine des sucettes qui a été inventée en Espagne en 1958 et qui est arrivée en France en 1964. Son logo si caractéristique a été créé par Salvador Dali en 1969. J'ai consacré un article entier aux célèbres sucettes ICI.
Je me souviens bien de cette image :
Il y avait aussi les sucettes avec un coeur de chewing-gum, les Gum Chups. Je me souviens que c'était une vraie révolution cette friandise deux-en-un à l'époque !
Du côté des sucettes au chocolat, il y en a deux qui m'ont particulièrement marquée. Il y avait celle en forme de parapluie avec un papier métallisé de différentes couleurs (confiserie Abtey), on la trouve encore de nos jours au moment de Noël car on peut l'accrocher dans le sapin.
Et je me rappelle d'une autre sucette qui s'appelait Chupetta, elle était en forme de trapèze allongé et elle comportait des petites rainures verticales. Dans mon souvenir le papier métallisé était à rayures et le chocolat étaient assez écœurant, se rapprochant un peu du goût des chocolats "Les Pyrénéens" de Lindt.
Les sucettes cerises allaient toujours par deux dans leur sachet, elles étaient jolies et avaient bon goût. On les léchait une par une ou les deux en même temps à tour de rôle.
Les filles adoraient faire semblant de se maquiller avec le bonbon rouge à lèvre. J'adorais son goût très particulier. Pour les garçons, il y avait la version sifflet, que les filles appréciaient aussi bien sûr. C'était la seule sucette qu'on pouvait refermer pour la déguster plus tard, c'était vraiment pratique.
Je n'ai jamais vraiment aimé les sucettes rondes et plates avec des dessins de fruits ou de fleurs au centre. Elles étaient belles mais je n'appréciais pas leur texture. Par contre j'étais intriguée par leur dessin central qui était apparemment teinté dans la masse et non imprimé à la surface. Je me suis souvent demandée comment elles étaient fabriquées, avant de comprendre bien plus tard qu'elles étaient faites à partir d'un long boudin de couleur blanche enrobant plusieurs petits boudins colorés, on en coupait ensuite des petits tronçons. Le motif était donc toujours identique sur toute la longueur.
Un exemple avec de la pâte Fimo à droite.
La plus connue bien entendu c'est Kojak (alias Telly Savalas) qui a quand même réussi le fabuleux exploit de rendre la sucette virile !
La marque Fiesta fabrique d'ailleurs une sucette chewing-gum Kojak avec un sachet en forme de cible.
Les sucettes jouent les vedettes !
Enfin pour terminer, difficile de parler sucette et musique sans évoquer France Gall et ses sucettes à l'anis. "Les sucettes" a été écrite en 1966 par Serge Gainsbourg, elle a la particularité d'avoir deux niveaux de lecture. France Gall ignorait totalement le double sens à l'époque.